Un maximum de 13 réseaux composés exclusivement d'hôpitaux situés sur le territoire de la Région flamande, 8 en Région wallonne et 4 à Bruxelles. «Dans un accord, on n'obtient jamais tout ce que l'on veut» précise Didier Gosuin.
La 4e Conférence Interministérielle «Santé publique» de l’année 2018 a marqué son accord sur la répartition des futurs réseaux hospitaliers. Il y en aura 13 sur le territoire de la Région flamande et 8 sur le territoire de la Région wallonne. Là-bas, un réseau sera agréé conjointement par la Communauté germanophone et la Région wallonne. Du côté francophone, les hôpitaux d’un réseau pourront également relever de la compétence d‘agrément de la Communauté française et de la Région wallonne. A Bruxelles, 4 réseaux composeront le nouveau paysage sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale avec au maximum un réseau agréé par la Communauté flamande, et trois réseaux qui seront agréés conjointement par deux ou plusieurs des autorités suivantes: la Région wallonne, la Commission communautaire commune et la Communauté française. Ces décisions ont été actées par les différents ministres. Pour le ministre bruxellois de la santé, Didier Gosuin, «Il fallait absolument au minimum 4 réseaux pour pouvoir tenir compte de la complexité communautaire à Bruxelles.» Le contrat est donc rempli: «Dans un accord, on n'obtient jamais tout ce que l'on veut. Cet accord va être de nature à couvrir correctement la Région bruxelloises tout en sachant que dans notre zone nous avons aussi Braine-l'Alleud.» Il souhaite à présent que tout le monde travaille dans le même sens: «J'espère que tous les partenaires vont bien jouer la logique de réseaux. Il faut travailler hors des cadres confessionnels, territoriales ou publics-privés. Les médecins vont pouvoir travailler dans de bonnes conditions même si certaines habitudes vont inévitablement changer pour eux et les directions hospitalières.»
Du côté wallon, la Ministre de la Santé Alda Greoli, se dit satisfaite de l’issue d’un dialogue qui aura pris plusieurs mois, avec les collègues Ministres en CIM Santé publique et avec le secteur hospitalier. «Une fois que la loi fédérale traduisant cet accord sera adoptée, la Wallonie pourra adopter les arrêtés d’agréments régionaux nécessaires à la reconnaissance desdits réseaux...».
Reste à présent au terrain à traduire cet accord concrètement et sans heurts...
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