Selon les sources, les pneumopathies médicamenteuses (PM) représenteraient entre 3 et 5% des pneumopathies interstitielles diffuses (PID). La PM peut se manifester sous différentes formes ayant en commun des opacités infiltrantes diffuses à l’imagerie thoracique et, à l’histopathologie, une atteinte inflammatoire et/ou fibreuse de l’interstitium pulmonaire et des alvéoles. Le nombre de molécules médicamenteuses impliquées dans la PM ne cesse d’augmenter. L’atteinte pulmonaire peut être sévère voire fatale, et le diagnostic de PM peut être difficile car il s’agit d’un diagnostic d’exclusion.
Un développement pulmonaire sous-optimal pendant l’enfance, entraînant l’incapacité d’atteindre une fonction pulmonaire maximale normale au début de l’âge adulte, affecte environ 4 à 12% de la population générale. L’identification de facteurs de risque modifiables est devenue un objectif central des recherches actuelles.
La réduction du volume pulmonaire par valves endobronchiques offre une approche innovante et moins invasive pour traiter l’emphysème sévère, avec des bénéfices démontrés sur la fonction pulmonaire, la qualité de vie et l’espérance de vie. En Belgique, un registre national, actif depuis 2020, permet d’évaluer l’efficacité et la sécurité de cette technique. Malgré des défis liés à la pandémie, au suivi et au traitement des données, les premiers résultats confirment des performances cliniques conformes aux essais internationaux. Cependant, le faible recrutement des patients et les limites du registre soulignent la nécessité d’améliorations pour optimiser cette approche prometteuse.
La FDA a récemment approuvé le solriamfétérol (qui sera commercialisé sous le nom de Sunosi®, au moins aux États-Unis) pour le traitement de la somnolence diurne excessive chez des adultes présentant une narcolepsie ou une apnée obstructive du sommeil.
Fumer de la marijuana est une cause incontestable de BPCO et d’inflammation des voies aériennes, du moins lorsque la consommation est élevée et chronique. Elle semble également être un facteur de risque de cancer du poumon, surtout lorsque l’habitude est prise dès le jeune âge, comme en témoigne une équipe de l’université de l’Arkansas après un parcours exhaustif de la littérature... Published ahead of print.
Le Spécialiste 233
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