«La plupart des collègues trouvent que quatre ans pour une révision d’une recommandation, c’est trop long. La science évolue à une telle vitesse que nous avons du mal à suivre.» Le Docteur Tom De Potter, cardiologue-électrophysiologiste au centre de cardiologie de l’hôpital OLV d’Alost, a ainsi donné le ton durant l’entretien que nous avons eu au sujet des nouvelles recommandations européennes sur la fibrillation auriculaire.
Des sous-groupes spécifiques de la population – notamment les personnes âgées et celles qui présentent des comorbidités sous-jacentes – continuent de courir un risque accru de Covid-19 sévère, représentant la majorité de la charge en termes de morbidité et de mortalité qui sont associées à cette infection. Différents organismes comme l’OMS, les CDC et l’Agence européenne des médicaments recommandent donc que ces personnes reçoivent une première dose de rappel, voire d’une deuxième, 12 mois après la vaccination précédente.
A l'occasion de la semaine du Coeur, des actions de sensibilisation à la fibrillation auriculaire se tiendront à travers tout le pays. Les centres commerciaux du Woluwe Shopping Center mercredi et de la Rive Gauche à Charleroi jeudi accueilleront des tests gratuits de régularité du rythme cardiaque.
Deux ECG par semaine, réalisés via un smartphone et télétransmis à un centre expert, permettraient d’accélérer le diagnostic de fibrillation auriculaire (FA) chez les plus de 65 ans, avec le potentiel de réduire les accidents vasculaires cérébraux liés à la FA en instaurant plus tôt le traitement prophylactique.
L'analyse des données des 9511 sujets enrôlés dans la Framingham Heart Study entre 1958 et 2007 fait le tri en ce qui concerne les causes possibles de l'augmentation de prévalence de la fibrillation auriculaire.
«Contrairement à ce que le gouvernement veut faire croire, dans la déclaration du Budget 2013, il y a un seul groupe professionnel qui doit accepter une réduction de l’index: il s’agit à nouveau des médecins», regrette Marc Moens, président de l’Absym.
La Chambre syndicale des médecins bruxellois annonce que «malgré le contexte plus que morose et les économies imposées par le gouvernement, la Commission médico-mutualiste a pu dégager 12,295 millions d’euros qui sont affectés au rééquilibrage de la nomenclature, en faveur des disciplines qui sont les plus désavantagées par cette nomenclature». Ces revalorisations seront appliquées à partir du 1er décembre. Elles concernent plusieurs spécialités.
Selon une récente enquête, la grande majorité des indépendants souhaite une réforme durable du système actuel de calcul de leurs cotisations sociales. 71% des indépendants sont partisans du système «N sur N» et 29% sont en faveur du système de calcul actuel mais complété d’un système d’épargne.
Le Spécialiste 233
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