La 69e édition de la Brussels Art Fair (Brafa), logée dans les palais 3 et 4 de Brussels Expo, débutera dimanche au grand bonheur des collectionneurs et amateurs d'art jusqu'au 4 février prochain. À l'occasion des 100 ans du mouvement surréaliste, ce dernier sera par ailleurs mis à l'honneur, notamment au travers des œuvres de Paul Delvaux.
Fort de son éclectisme, la foire réunira quelque 132 galeries, issues de 14 pays différents. Le public pourra ainsi admirer "un éventail de spécialités allant de l'Antiquité à l'art contemporain", naviguant entre archéologie classique, tableaux anciens, modernes et contemporains, art asiatique ou encore tapisseries.
"Aujourd'hui, le marché de l'art est tellement foisonnant qu'il est parfois difficile de s'y retrouver. La Brafa se démarque des autres foires par son sérieux, en se concentrant particulièrement sur la qualité", se targue Francis Maere, vice-président de la Brafa.
Invitée d'honneur de l'édition, la Fondation Paul Delvaux présentera dans un espace qui lui est consacré une exposition retraçant les grandes étapes de la création de l'artiste belge associé au surréalisme.
"2024 célébrera les 100 ans de la naissance du surréalisme. Dans ce contexte, la Fondation Paul Delvaux souhaitait rendre hommage au grand peintre belge, Paul Delvaux, pour célébrer les 30 ans de sa disparition", retrace Harold t'Kint de Roodenbeke, président de la Brafa. "La presse internationale et les observateurs étrangers qualifient souvent la Belgique de surréaliste, c'est un terme qui semble parfaitement coller à notre mode de fonctionnement souvent décalé", poursuit-il.
Une conférence consacrée au peintre belge se tiendra d'ailleurs le 30 janvier dans le cadre des Brafa Art Talks.
