L'Alliance des Médecins (Alliantie Artsenbelang - le AA de l'AADM) s'est récemment exprimée au sujet de la vaccination contre la grippe par les pharmaciens, une mesure qui a été contestée par d'autres syndicats médicaux, notamment l'ABSyM et le Cartel. Réactions de Maaike Van Overloop, représentante de l'Alliance, (et pas de Domus Medica).
"Nous regrettons le retard et la rapidité avec lesquels les décisions ont été prises sans implication du terrain et qui font qu'il manque un cadre de coopération optimal", indique-t-elle. Le fractionnement est cité en exemple, "pour lequel les pharmaciens peuvent facturer une nomenclature". Cela ne s’applique pas aux autres acteurs de première ligne, de sorte qu’il n’existe pas encore de règles du jeu équitables pour eux.
Appel à simplifier la vaccination
L'Alliance estime qu'une occasion a été manquée pour simplifier le processus de vaccination. Selon eux, les médecins généralistes devraient être autorisés à commander le vaccin contre la grippe directement, de manière à ce qu'il soit livré dans leur cabinet médical. Cela éviterait aux patients d'avoir à passer par une pharmacie pour obtenir leur vaccin.
Une couverture vaccinale optimale
"À une époque où la méfiance à l'égard des vaccins risque d'augmenter, il est crucial d'atteindre un taux de vaccination élevé parmi nos populations vulnérables", déclare le Dr. Van Overloop. L'Alliance appelle donc à une évaluation du système au premier trimestre de 2024, dans le but d'établir un modèle de vaccination durable. "Cela devrait être possible d'ici le deuxième trimestre, ce qui nous permettra d'atteindre une couverture vaccinale optimale et de donner également à tous les prestataires de soins dans leurs cabinets, pharmacies ou visites à domicile le sentiment qu'ils font ensemble une prévention de qualité", espère-t-elle.
L'Alliance exhorte tous les acteurs impliqués à collaborer pour garantir le succès de la campagne de vaccination. "Nous mettrons tout en œuvre pour développer un plan durable avec les autorités au deuxième trimestre de 2024, dans l'espoir que nous puissions ensuite travailler plus sereinement ensemble pour les futures campagnes de vaccination", déclare le syndicat.
