Après une période compliquée au sein du Centre Antipoisons, une nouvelle directrice a été nommée en lieu et place d'Anne-Marie Descamps, accusée par plusieurs collaborateurs d'entretenir une "atmosphère toxique". Ann Van den Broeck lui succède avec l'objectif de restaurer la confiance entre les employés et le conseil d'administration, a annoncé mardi l'institution.
En octobre dernier, le quotidien flamand De Morgen faisait état d'une situation complexe au sein du Centre Antipoisons, avec une pression de travail élevée au sein des équipes assurant une permanence téléphonique. Certains employés pointaient également du doigt le comportement de la directrice Anne-Marie Descamps, accusée de dresser les collaborateurs les uns contre les autres, ou de mettre la pression sur les employés pour qu'ils reviennent prématurément d'un congé maladie. Vingt-cinq travailleurs ont déjà quitté le centre depuis 2019.
Après la nomination d'un gestionnaire de crise, il a été décidé de remplacer la directrice par Ann Van den Broeck. "Dans les mois à venir, nous allons recruter deux à trois nouveaux profils au sein de l'équipe de permanence téléphonique", a déclaré cette dernière. "À la fin de l'année dernière, un gestionnaire de crise a déjà pris quelques mesures dans la bonne direction. Je m'appuierai sur ces mesures."
Ann Van den Broeck a une longue expérience dans les secteurs médicaux et pharmaceutiques. Elle a été directrice des ventes dans la branche belge de l'entreprise Fresenius Kabi, une entreprise commercialisant des boissons protéinées et des médicaments contre le cancer. Elle a également été coordinatrice des politiques au sein du groupe hospitalier Delta.
Le Centre Antipoisons reçoit environ 65.000 appels par an.