Les différents gouvernements du pays ont approuvé une nouvelle convention visant à mieux accompagner les mères vulnérables durant les 1.000 premiers jours de vie de l'enfant, grossesse comprise.
Ce vendredi, le Conseil des ministres flamand a également approuvé la convention, clôturant la série d'approbations nécessaires par chaque gouvernement, annoncent les différents ministres de la Santé dans un communiqué commun. Le Comité de l'assurance de l'INAMI formalisera les conventions lundi prochain.
En Belgique, environ 4% des femmes ne bénéficient pas du nombre minimum recommandé de consultations prénatales et 3% des femmes n'ont même pas de contact avec un prestataire de soins pendant les 20 premières semaines de grossesse.
Un programme de soins à trois niveaux a été élaboré et est déjà mis en œuvre depuis le 1er juin dans certaines entités.
Tout d'abord, les prestataires pourront utiliser l'outil "Born in Belgium", qui a été développé à la demande de l'INAMI. Cet outil contient des indicateurs établis sur une base scientifique, grâce auquel il sera possible de vérifier la situation psychosociale des femmes enceintes sur la base de ces indicateurs. La plateforme numérique qui centralise les informations est déjà utilisée par 19 hôpitaux et 50 organisations, selon la coordinatrice du site, Katrien Beeckman.
Ensuite, les prestataires de soins proposeront aux femmes une approche multidisciplinaire sur mesure et plus ou moins intensive en fonction des besoins.
Enfin, une personne de confiance qui fait partie de l'équipe multidisciplinaire sera désignée. En concertation étroite et intensive avec la mère, elle fera en sorte que toutes les étapes du programme de soins soient effectivement suivies.
Le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke annonce un investissement de 14,342 millions d'euros. Le ministre bruxellois Alain Maron ajoute pour sa part un montant de 4,5 millions d'euros. Les autres entités n'ont pas précisé de montant.