Divers avertissements ont été publiés dans la presse générale flamande concernant un voleur qui s'introduit aussi bien dans les cabinets de médecins généralistes que dans les cabinets de kinésithérapeutes pour y dérober de l'argent. Lorsque la médecin généraliste Katrijn Van Tilborgh (de Sint-Job-in-‘t-Goor) a décidé de partager des images du possible suspect sur les réseaux sociaux pour alerter ses collègues, elle a failli tomber dans le piège de la législation sur la protection des données (GDPR).
En effet, diffuser des images de suspects potentiels via les réseaux sociaux est contraire à cette législation, sauf si cela émane d'organismes officiels. Toutefois, Domus Medica, ayant été informée de la situation, a averti les médecins généralistes des zones à risque d'Anvers et de Flandre orientale via l'application de messagerie sécurisée Siilo, a réagi le président Jeroen van den Brandt. "Grâce au système de tiers payant, la majorité des médecins généralistes ont heureusement peu de liquide en caisse à l'heure actuelle".
Le cas de la Dr. Van Tilborgh n'est certainement pas unique. Il semble qu'il y ait une vague de vols avec (tentatives de) cambriolages à Westmalle, Geel, Brasschaat, Oosterzele, Ekeren. "Les médecins généralistes sont obligés d'être disponibles jusqu'à 19 heures, c'est pourquoi nous sommes une cible facile", explique le Dr. Van Tilborgh, qui craint que le sentiment d'insécurité chez ses collègues ne s'aggrave tant que le coupable n'aura pas été appréhendé.
Le coupable procède toujours de la même manière : il entre simplement dans une salle d'attente en journée ou en soirée, puis se rend dans les salles de consultation (vides) pour voler des objets non surveillés. Au moins une fois, il a été pris en flagrant délit par des médecins dont la vigilance s'était accrue, mais une tentative de le retenir en attendant l'arrivée de la police a échoué.
