Plus d'un jeune sur quatre de 15 à 24 ans (27%) exprime un mal-être psychologique léger, indique l'Etat des lieux de l'enfance et de la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce taux est inférieur à la moyenne de l'ensemble de la population. Cette édition 2016-2017 aborde de nouvelles thématiques: l'éducation à la citoyenneté, le public jeune et sa participation dans le secteur jeunesse, l'activité physique, la santé mentale, la problématique des enfants dans l'immigration familiale, ou encore la saturation du secteur des écoles de devoirs. On y apprend notamment qu'environ un appel sur huit au Service écoute-enfants (au 103) aborde la maltraitance sur enfant dans le contexte de la vie familiale. Et 27% des appels concernaient les relations parents-enfants. Un appel sur six concerne les relations avec ses pairs dans le cadre de la vie scolaire. Autre enseignement, celui selon lequel plus d'un enfant sur deux de trois à neuf ans utilise exclusivement un mode de transport passif pour se rendre à l'école (voiture, poussette, transports en commun, etc...). Par ailleurs, en 2014, à peine 15% des jeunes interrogés rencontraient la recommandation de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), en pratiquant une activité physique au moins une heure par jour. Près de deux écoles de devoirs sur trois déclarent, dans cet Etat des lieux, avoir dû mettre en place une liste d'attente pour gérer les demandes en surnombre. Presque six jeunes sur dix de 18 à 34 ans se disent intéressés à s'engager dans une organisation humanitaire ou une ONG, relève-t-on encore dans ce rapport. Enfin, sept personnes sur dix ayant obtenu une carte pour étrangers ou un document de séjour délivré dans le cadre du regroupement familial ont moins de 18 ans. La Fédération Wallonie-Bruxelles compte près d'un million d'enfants et de jeunes de 0 à 17 ans. |