Les négociations au niveau régional ont commencé entre le MR et les Engagés, deux partis que l’on devrait aussi retrouver au niveau fédéral. Que doit-on attendre de ces partis pour les médecins généralistes ? Paul De Munck, président du GBO, se veut très clair : « Ils doivent faire sauter au plus vite le verrou du Numerus clausus. »

Pour le reste du programme des deux partis, il est prudent : « Il existe de très bons éléments dans les programmes des Engagés et du MR pour la médecine générale en Wallonie. Par contre, je m’inquiète que le MR soit le seul parti qui ait vraiment déclaré qu’il ne voulait pas augmenter le budget des soins de santé. Pour nous, il faut augmenter le budget et mieux utiliser les moyens actuels. Il faut réaliser les deux parce que les gains d’efficience seuls ne suffisent pas. »

Les deux partis devront donc tomber d’accord : « Les Engagés ont proposé la plus forte augmentation. On espère donc que dans leur négociation, les Engagés vont réussir à convaincre le MR à ce niveau. »

L’avenir de Proxisanté

Il est inquiet, par contre, à propos d’un autre élément : « J’espère aussi qu’au niveau régional, les deux nouveaux partenaires ne vont pas tout suspendre des actions menées ces derniers mois, comme pour le projet de Proxisanté. Un décret a été voté mais tous les arrêtés d'application ne sont pas encore passés. Ce processus ne doit pas être arrêté parce qu’il s’agit du fruit d’un long travail de concertation avec le terrain. Par ailleurs, je rappelle que les Engagés s’étaient abstenus au moment du vote du décret. »

L’avenir dira ce qu’il adviendra de ce texte et de ses possibles modifications...

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