Le Comité interuniversitaire des étudiants en médecine (Cium) a écrit le lundi 8 août au premier ministre, Charles Michel, et au président du MR, Olivier Chastel, pour leur demander de revoir la clé de répartition des quotas Inami.
Après avoir contextualisé sa demande – suite à la suspension de toutes les délibérations issues de la première session de 1ère année de médecine à l’ULg par l’auditeur du Conseil d’Etat – le Cium déclare être «stupéfait du mutisme qui caractérise votre parti, le Mouvement Réformateur, seul parti francophone impliqué dans ce gouvernement fédéral, sur la question».
Le syndicat des étudiants en médecine et dentisterie de la FWB estime que, «plus que jamais, les étudiants francophones ont besoin d’être défendus sur le plan politique. Plus que jamais, des décisions fortes sont nécessaires – maintenant – concernant les quotas 2021 et la clé de répartition générale des quotas Inami. Nous, futurs médecins francophones, ne voulons pas assister à un nième bras de fer ou jeu de ping-pong insupportable entre le Fédéral et notre entité fédérée, nous réclamons que le seul parti francophone impliqué au pouvoir prenne ses responsabilités pour remédier aux manquements graves dénoncés par le Conseil d’Etat concernant la gestion des quotas Inami par le gouvernement fédéral. Au delà de l’avenir des étudiants qui font preuve de courage et de ténacité durant des études difficiles et éprouvantes, il s’agit avant tout d’un débat qui implique et, souvent, prend en otage, l’avenir de nos soins de santé en Fédération Wallonie-Bruxelles.»
Le MR peut-il (le veut-il d’ailleurs) discuter de ce sujet épineux avec la N-VA qui ne tient pas à revoir la clé de répartition en faveur des francophones? Une certitude, les futurs médecins francophones – qui votent généralement pour le MR – s’impatientent.