Le statut social des médecins en formation doit être amélioré, avec des dispositions en matière de chômage et de retraite, et une plus grande attention doit être accordée à leur bien-être mental. Ce sont deux des cinq exigences que l'association flamande des médecins spécialistes en formation (VASO) met en avant dans son mémorandum à l'intention du futur gouvernement fédéral et flamand.
Par ailleurs, les médecins spécialistes en formation demandent la création d'une structure indépendante faisant également office de point de reporting. Cette structure s'occuperait de "tâches critiques, notamment celle de contrôler le strict respect de la législation en vigueur et d'assumer le rôle d'employeur de facto". Grâce à cette instance, les rôles entre formateur et employeur seraient séparés.
Par ailleurs, le VASO souligne qu'il est important de garantir la qualité de la formation en médecine spécialisée et au sein des réseaux hospitaliers. "Il est très important que les candidats spécialistes ne soient pas utilisés comme des 'touches-à-tout' pour combler les 'lacunes' sur les différents campus ou hôpitaux", a-t-il déclaré. "L'accent devrait plutôt être mis sur le contrôle de la qualité des centres de formation. La qualité prime sur la quantité."
Enfin, les médecins spécialistes en formation demandent le maintien du quota fédéral de médecins. La compétence en matière de quotas de professions de santé a été transférée aux communautés avec la sixième réforme de l'État. Cela signifie que la commission fédérale du Plan continue de déterminer le quota principal sur le nombre de médecins et de dentistes pouvant commencer une formation et que la commission flamande du Plan détermine les sous-quotas. Le VASO soutient cet arrangement, mais exige une implication suffisante des médecins en formation dans les plans politiques et la détermination des futurs quotas et sous-quotas.
"Notre mémorandum porte sur l'avenir des soins de santé et la formation des jeunes médecins. Nous souhaitons attirer l'attention sur des points essentiels qui doivent être abordés dans le prochain accord de coalition, afin de garantir des soins de qualité et une bonne formation", explique le Dr. Maarten Falter, président de VASO.
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