Ce 15 novembre marque le début du Plan hiver régional bruxellois. A partir de ce mercredi soir, les sans-abri de la capitale pourront donc trouver un endroit où dormir au chaud en cas de températures froides à l'extérieur. Dans le cadre de l'accueil de première ligne, le Samusocial prévoit un total d'environ 1.000 lits pour ces gens vivant dans la rue. L'aile francophone de la Croix-Rouge s'occupera, quant à elle, de l'accueil de seconde ligne, jusqu'ici dévolu au Samusocial. Dans ce cadre, elle a installé 300 lits dans un centre de Haren.
Outre les 388 places mises à disposition des démunis toute l'année dans quatre centres du Samusocial, cette organisation prévoit un total de 600 pl aces supplémentaires dans le cadre de l'accueil de première ligne du Plan hiver. Trois cents se trouvent dans un abri situé rue Royale, dans le centre de Bruxelles, et le même nombre dans un bâtiment du boulevard Poincaré, à Anderlecht, où 110 lits sont déjà disponibles durant toute l'année.
Ce dernier centre ouvrira donc ses portes à 300 personnes supplémentaires dès ce mercredi soir. Les places de celui de la rue Royale seront disponibles ultérieurement, une fois que l'abri du boulevard Poincaré sera pleinement occupé.
La Croix-Rouge de Belgique a, de son côté, répondu à l'appel d'offres du fédéral pour l'accueil de seconde ligne. Celui-ci était jusqu'à présent également organisé par le Samusocial, qui fait actuellement face à quelques difficultés financières. L'organisation francophone mettra 300 lits à disposition des sans-abri dans un centre de Haren. Il y aura donc au total 1.300 places disponibles chaque soir dans le cadre du Plan hiver.
Pour faire face à la surcharge de travail durant l'hiver, le Samusocial fait appel à une soixantaine de travailleurs supplémentaires. Les budgets de l'organisation revus à la baisse et la suppression du subside fédéral de la politique des grandes villes continuent cependant à avoir une influence négative. L'association bruxelloise ne peut ainsi garantir qu'une équipe mobile de jour de façon quotidienne, celle de nuit n'étant pas certaine de pouvoir sillonner les rues de la capitale tous les soirs.