Le nombre d'"internés" qui se retrouvent détenus en prison a fortement baissé durant les dernières années, rapportent vendredi les journaux Het Nieuwsblad, Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg. Ces "internés" sont des personnes souffrant de maladies mentales et qui ont été déclarées irresponsables des actes via lesquels elles ont enfreint la loi.
Fin 2014, la Belgique comptait 1.096 "internés" dans ses établissements pénitentiaires, un chiffre descendu à 650 actuellement, selon les quotidiens flamands. Cette baisse serait en grande partie la conséquence de l'ouverture de deux Centres de Psychiatrie Forensique, à Gand et à Anvers. Ce s centres "hautement sécurisés" sont censés servir d'étape intermédiaire, où les "internés" peuvent, après des années de détention, être soignés et stabilisés avant d'intégrer d'autres centres, moins sécurisés.
Le système coincerait cependant au niveau de cette dernière étape: sur les trois dernières années, 34 patients seulement ont quitté le centre gantois, alors qu'ils seraient en réalité trois fois plus nombreux à être prêts pour séjourner dans un autre type d'institution.
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Alexandre DAILLIET
17 novembre 2017Ceci ne reflète que la situation en néerlandophonie.