L’Inami avertit les prescripteurs: dès le mois prochain, pour certains antibiotiques de la classe des (fluoro)quinolones, les conditions de remboursement changent. L’assurance-maladie a réduit le champ des infections et/ou situations pour lesquelles il y a intervention. L’étape de la demande (électronique) d’autorisation de remboursement est requise.
Les médicaments concernés sont ceux à administrer par voie orale, remboursables en pharmacie publique et contenant l’un de ces principes actifs: ciprofloxacine, levofloxacine, moxifloxacine, norfloxacine ou ofloxacine. L’Inami énumère sur son site une dizaine d’infections ouvrant la possibilité de remboursement, de la prostatite aiguë à la diverticulite aiguë non compliquée, en terminant son inventaire par la formule plus générique de la «situation exceptionnelle et urgente qui nécessiterait l’initiation d’un traitement par quinolone».
A partir du 1er mai, le prescripteur est tenu de demander électroniquement une autorisation de remboursement, pour son patient (à partir de son DMI ou en utilisant l’application web CIVARS) – ou si pas de mentionner sur la prescription «régime du tiers payant applicable». Classiquement, l’Inami invite les médecins à consigner au dossier les éléments prouvant que toutes les conditions de remboursement sont remplies, notamment quand il doit y avoir eu préalablement prise d’échantillon de culture pour antibiogramme.
L’Inami explique que cette nouvelle donne s’inscrit «dans une démarche globale d’amélioration de la santé publique». Il y a lieu «de contrer la surconsommation d’antibiotiques en Belgique et le développement des résistances qui en découle».
Derniers commentaires
Philippe RIMEE
20 avril 2018De qui se moque-t-on nous voilà maintenant un capable de prescrire un antibiotique à bon escient sans demander l’accord à nos supérieurs in Amiens.
Encore de l’administration en plus. Pauvre médecine ! Que va-t-on encore nous pondre en plus…
Docteur RIMEE Philippe Tilff
Laurent YOMET
19 avril 2018C 'est un poisson d'avril ou pas ?
10 années d'étude pour en arriver là.
Avec la bénédiction des syndicats médicaux et de l' Ordre des Médecins , je suppose ?
C'est LAMENTABLE.
Dr YOMET Laurent.
1 5 5258 39004.