Selon une nouvelle étude, les personnes infectées par le Covid depuis longtemps peuvent subir les mêmes effets négatifs persistants sur leur bien-être physique, mental et social que les personnes atteintes d’autres maladies non liées au Covid.
L’étude a porté sur 1.000 personnes, dont 722 étaient positives pour le Covid et 228 négatives. Elle s’est déroulée à cheval entre 2020 et 2021, ce qui peut constituer un biais. Néanmoins, les chercheurs ont constaté que 40% du groupe Covid-positif et 54% du groupe Covid-négatif ont signalé des symptômes résiduels modérés à sévères trois mois après leur inscription à l’étude.
Dans l’ensemble, les personnes dont le test de dépistage du Covid était positif présentaient, trois mois après l’infection, des symptômes de santé physique et mentale similaires à ceux des personnes ayant contracté d’autres maladies non liées au Covid pendant la pandémie. Cependant, le groupe positif au Covid a connu une meilleure amélioration de son bien-être social que le groupe négatif au Covid. Néanmoins, les impacts négatifs sont plus importants pour ces deux groupes par rapport à la population générale.
Les résultats de l'étude soulignent donc l’importance de comparer les personnes Covid-positives et Covid-négatives pour évaluer l’impact du SRAS-CoV-2 sur la santé globalement, y compris les aspects émotionnels, sociaux et mentaux moins suivis, à côté des conséquences physiques bien connues.