Les chiropracteurs demandent à être reconnus comme un service de soins de première ligne

L'Union belge des chiropracteurs (UBC) demandait mercredi que le prochain gouvernement fédéral reconnaisse la chiropraxie comme une profession à titre protégé. Elle deviendrait dès lors un service de soins de première ligne et les patients pourraient obtenir un remboursement des prestations auprès de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami).

Treize pays européens, dont le Danemark, la Norvège, le Royaume-Uni ou la Suisse, reconnaissent la chiropraxie et l'intègrent à leurs soins de santé. «Pourquoi pas en Belgique et pourquoi courons-nous après les faits?», s'interroge l'union professionnelle. Selon elle, l'efficacité de la pratique a été démontrée scientifiquement.

L'association s'appuie sur la loi Colla de 1999, qui a jeté les bases d'une reconnaissance des pratiques médicales non-conventionnelles. Elle espère que le prochain gouvernement, 20 ans après cette législation, s'attellera «enfin» à la reconnaissance de la chiropraxie, ce qui bénéficiera, selon l'union, à 1,5 million de patients souffrant de lombalgie chronique en Belgique.

Selon la définition du service public fédéral de santé publique, un chiropracteur traite les troubles de la colonne vertébrale et du système nerveux, avec un accent mis sur les techniques manuelles. Le but est d'améliorer également le fonctionnement du système nerveux et la santé en général.

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