Le Fonds mondial, un partenariat international actif dans la santé, a indiqué mercredi avoir conclu des accords avec des fabricants de médicaments génériques pour abaisser le prix d'un traitement du VIH à moins de 45 dollars par année.
Cette réduction du prix de 25 % du TLD "permettra aux gouvernements disposant de ressources limitées d'élargir l'accès aux services essentiels de lutte contre le VIH", a indiqué dans un communiqué le Fonds mondial, qui œuvre depuis 2002 pour lutter contre le VIH, la tuberculose et le paludisme au moyen notamment de mécanisme d'achat groupé de médicaments.
Le TLD est un traitement antirétroviral en un seul comprimé qui combine trois agents médicamenteux : le fumarate de ténofovir disoproxil, la lamivudine et le dolutégravir.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) le recommande comme traitement de première intention du VIH préférentiel chez les adultes et les adolescents depuis 2018.
"Les pays les plus touchés par le VIH sont confrontés à de graves contraintes budgétaires, alors que des millions de personnes séropositives au VIH n'ont pas accès à un traitement de qualité, a expliqué le directeur exécutif du Fonds mondial, Peter Sands, dans le communiqué.
"Avec la réduction du prix du TLD, les gouvernements et d'autres entités responsables de la mise en œuvre des subventions du Fonds mondial pourront élargir leurs programmes de traitement et investir davantage dans la prévention, sauvant ainsi plus de vies et réduisant le nombre de nouvelles infections", a-t-il expliqué.
En 2017, des fabricants de médicaments génériques indiens étaient déjà parvenus, par des contrats de licence et avec le concours du Fonds mondial, de l'Onusida, de la Fondation Bill & Melinda Gates et d'autres partenaires, à offrir le TLD à des pays à revenu faible ou intermédiaire à un prix plafond d'environ 75 dollars par personne et par année.