Depuis le début de la crise du coronavirus la société Spentys vient en aide aux hôpitaux qui ont de plus en plus de difficultés à trouver des pièces de rechanges pour leurs respirateurs. Elle imprime en 3D des valves et des masques de protection en plexiglas.
Lorsque l’épidémie du Coronavirus a éclaté, la société Spentys a dû adapter son travail quotidien : « Au début, nous nous sommes demandés si nous n’allions pas au devant de grandes difficultés avec notre production d’orthèses en 3D. Les priorités médicales n’étaient plus du tout là » nous confie le fondateur de Spentys, Florian De Boeck.
Des appels des hôpitaux
Rapidement toutefois, ils reçoivent quelques appels d’hôpitaux « de Gosselies pour 50 masques buccaux en plastique ou d’un hôpital bruxellois pour des valves de respirateur... Ce fut une surprise pour nous et nous l’avons vu comme une opportunité. » Depuis ils travaillent sans relâche. « Notre équipe a travaillé au cours du week-end (tout en gardant une distance mutuelle de 1,5 mètre) sur des valves qui seront fournies aux hôpitaux dans le besoin. » Il est aussi prévu que la société imprime des vannes en résine et des visières de protection en plexiglas
Au services des autres
Le fondateur de Spentys, Florian De Boeck est prêt à se retrousser les manches « Nous sommes à la disposition des hôpitaux et des médecins avec notre atout qui est notre plate-forme de numérisation, de modélisation et d'impression 3D validée en clinique, pour toutes les demandes de production urgentes, notamment pour les équipements médicaux. »
Sur son site , la RTBF signalait qu’en Italie des bénévoles ont imprimé en 3D une centaine de valves de respirateurs. Cristian Fracassi et Alessandro Romaioli ont utilisé leur imprimante 3D pour créer des copies non officielles d’une valve brevetée qui était en pénurie dans les hôpitaux italiens.
Le coût affiché de 10.000 euros pièce alors que les cent pièces produites grâce à une imprimante 3D ont coûté environ 90 euros (soit moins d’un euro l’unité).