Plutôt que de devoir faire des lettres de référence aux kinés, aux infirmières, aux radiologues, un système de prescription électronique est actuellement en préparation sur le même schéma que celui des prescriptions de médicaments électroniques : il s’agit d’une prescription de renvoi électronique. 

Rien n’est encore concrétisé à ce stade et le suivi se poursuit en Médicomut. Les sociétés de soft seront mises à contribution à partir du mois de juin sans doute et les premiers tests des softs se feront en septembre. La prescription de renvoi électronique ne verra donc pas le jour avant 2024 avec des projets pilotes dans un premier temps. 

Pour rappel, l’objectif de ce projet est d’avoir un traitement plus efficace des ordonnances de renvoi et d’améliorer la prestation de soins et de ses activités de soutien. Des groupes de travail multidisciplinaires comprenant des généralistes et des spécialistes notamment (et d’autres acteurs des soins de santé) ont recueilli, en 2022, les besoins actuels et validé la conception de la solution numérique.

Les travaux concernant la communication entre médecins et infirmiers avancent : l’Inami a recensé pas moins de 21 modalités d’échanges entre ces deux professions. Il faudra encore inclure dans ces démarches les médecins spécialistes, en particulier les spécialistes extra-hospitaliers, pas toujours pris en considération dans leurs spécificités. D’ailleurs, fait remarquer le Dr Herry, vice-président de l’ABSyM et président de l’ABSyM- Wallonie « les spécialistes n’ont toujours pas de financement pour cette digitalisation, ni de programme ad hoc labellisé ». 

Lire aussi : Les prescriptions de soins ou d’examens se feront bientôt aussi en version électronique