Pour traiter plus rapidement les patients victimes d’un AVC, l’UZ Leuven a l’intention de développer en collaboration avec le gouvernement flamand une ambulance intégrant un CT-scan. Pour pouvoir débuter un traitement adéquat, il est en effet indispensable de savoir si le patient souffre d’un infarctus cérébral ou d’une hémorragie, ce qui n’est possible qu’à l’aide d’une tomodensitométrie… et trop de temps se perd encore parce que cet examen ne peut, à l’heure actuelle, être réalisé qu’à l’hôpital.
Intégrer un CT-scan à l’ambulance doit permettre de déterminer immédiatement, sur place ou au domicile du patient, de quel type d’AVC celui-ci a été victime. L’idée est qu’un neurologue analyse les résultats à distance par le biais d’une connexion audio ou vidéo afin de pouvoir immédiatement initier le bon traitement.
Chaque année, environ 20.000 Belges sont victimes d’un AVC, conséquence d’une perturbation de l’approvisionnement du cerveau en sang. Une intervention rapide est indispensable parce que, dans un certain nombre de cas, des dommages cérébraux irréversibles s’installent très rapidement. Le plus souvent, il sera question d’un infarctus cérébral qui nécessitera un traitement à l’aide d’un médicament pour dissoudre le caillot.