La réunion du comité ministériel restreint s'est terminée par un "incident" entre les vice-premiers ministres Vincent Van Quickenborne (Open Vld) et Frank Vandenbroucke (Vooruit), ce dernier s'étant emporté "verbalement et physiquement" à propos des suppléments d'honoraires des médecins.
Plusieurs sources ont confirmé cette information à l'Agence Belga, bien que la gravité des faits varie selon les versions. Le libéral parle d'un "incident" qu'il "ne prend pas à la légère", mais souligne qu'il est en discussion à ce sujet avec le socialiste. Ce dernier s'est déjà excusé entre-temps, mais selon son porte-parole, il ne s'est pas passé grand-chose.
Selon plusieurs sources gouvernementales, il s'agissait d'une discussion animée entre les deux ministres sur les suppléments d'honoraires des médecins.
Les versions divergent sur ce qui s'est passé exactement. L'une parle d'"agression verbale et physique" à cause de Vandenbroucke, qui aurait saisi les bras de Van Quickenborne et aurait poussé l'intéressé contre le mur. Une autre source a qualifié cette version d'exagérée: si un bras a été saisi, il n'est pas question d'un corps à corps.
Le porte-parole de M. Vandenbroucke a confirmé qu'il y a eu une discussion au sujet des suppléments d'honoraires. À un moment donné, M. Van Quickenborne s'est levé alors que M. Vandenbroucke était encore en train de parler. Le second s'est également levé lui-même et a attrapé son collègue libéral par le bras.
Entre-temps, M. Vandenbroucke s'est excusé.
M. Van Quickenborne a confirmé à l'Agence Belga qu'"il y a eu un incident", sans donner plus de détails.
"Je n'en parlerai pas à la légère. Nous sommes en train d'en discuter", a-t-il déclaré. Dans le même temps, le libéral estime qu'il est "dans l'intérêt de tous que nous dépassions cet incident et que nous gardions la tête froide". "Nous sommes confrontés à des semaines de décisions importantes. Réduire les impôts pour les travailleurs, prolonger les centrales nucléaires et réformer les pensions", a-t-il ajouté.
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