L'Union des Classes moyennes (UCM), qui n'avait pas caché son opposition concernant la fin de l'obligation de remettre un certificat médical pour les absences de courte durée au travail, salue samedi le fait que les PME en aient été exemptées. La mesure, décidée vendredi par le gouvernement fédéral, ne vaut en effet que pour les entreprises de plus de 50 travailleurs.
"Les PME restent donc à l'abri d'une disposition qui ouvre la porte aux abus", commente l'UCM dans un communiqué publié samedi. "Si tout travail mérite salaire, tout salaire mérite travail. La maladie est une exception puisque le premier mois d'absence est à charge de l'employeur. La contrepartie indispensable est la présentation d'un certificat médical. Il est normal qu'une personne qui se sent mal au point de ne pas pouvoir travailler consulte un praticien", poursuit Thierry Evens de l'UCM.
L'UCM juge également "incompréhensible" l'interdiction de licenciement pendant neuf mois pour les malades de longue durée. "Dans un certain nombre de cas, il est clair dès le début de l'incapacité de travail que la réintégration ne sera pas possible. Il est donc inutile de continuer à imposer des charges, même réduites, à des employeurs privés d'un collaborateur, qui ont souvent besoin de le remplacer", pointe l'organisation.