Un syndicat progressiste qui promeut la solidarité au sein de la profession, est à l’écoute du terrain et envisage son action sur un mode participatif. Et qui considère le médecin comme un acteur central sur les questions de santé publique et a à cœur de défendre cette position. Ça vous parle? Il est temps de se battre pour une santé durable! La médecine spécialisée dans son ensemble va devoir faire face à de nombreux défis transversaux:
La transition écologique occupe une place centrale dans notre société. Pour contribuer à cet enjeu, il est proposé d'instituer des points de formation continue sur la transition écologique dans le domaine de la santé. Par exemple, les points en éthique et économie pourraient être remplacés par des points spécifiques liés à la transition écologique. De plus, un projet pilote au niveau de l'INAMI est suggéré afin de décarboner les institutions de soins, en adoptant des pratiques respectueuses de l'environnement.
Face au vieillissement de la population, il est nécessaire d'adapter nos politiques de santé. Il est proposé de déterminer, dans le budget des soins de santé, un montant dédié au dépistage de la fragilité chez les personnes de plus de 75 ans. De plus, la création d'un code supplémentaire pour les généralistes, destiné au dépistage de la fragilité, favorisera une prise en charge précoce. Pour renforcer cette approche, il est crucial de collaborer davantage entre les différentes spécialités médicales et la première ligne, tout en favorisant les soins ambulatoires et en instaurant le principe de la cogestion du patient hospitalisé par différents services.
La santé mentale est un domaine qui nécessite une attention accrue. Afin de mieux répondre aux besoins, il est primordial de renforcer la formation de la 1re ligne sur les questions relatives à la santé mentale. De plus, une campagne de dépistage de l'épuisement professionnel peut contribuer à une prise en charge préventive. Pour soutenir les médecins, il est essentiel de garantir leur accès à un accompagnement psychologique et psychiatrique de qualité. Parallèlement, il convient d'allouer davantage de moyens aux urgences psychiatriques pour une meilleure prise en charge des patients.
Le statut des médecins en formation (MACS) doit également être amélioré. Il est essentiel de faire respecter leurs droits du travail et de promouvoir la qualité de leur formation. Cela peut être réalisé en proposant un suivi continu et transversal de leur formation par le biais d'un portefeuille de compétences, remplaçant ainsi le traditionnel carnet de stage. De plus, il est nécessaire de négocier de nouveaux moyens pour leur formation via une convention collective de travail, afin de garantir leur développement professionnel.
La réforme de la nomenclature est également un enjeu majeur. Il est crucial de défendre l'honoraire pur des médecins et de lutter contre les prélèvements excessifs qui peuvent compromettre leur rémunération équitable. Dans cette optique, il est essentiel de travailler à une rémunération plus équitable entre les différentes spécialités médicales, favorisant ainsi une meilleure reconnaissance de leur expertise et de leur contribution.
Enfin, la réforme du paysage hospitalier nécessite une approche novatrice. La promotion de la co-gouvernance au sein des hôpitaux permettra une meilleure gestion et une prise de décision plus efficace, impliquant toutes les parties prenantes.
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