Le prochain grand projet de LifeTech Brussels sera sans conteste l’organisation d’un hackathon sur la santé en décembre.
Si la rentrée de lifetech.brussels, le cluster-santé, s’est inévitablement articulée autour de son événement annuel du 14 à Bruxelles, un autre événement est déjà dans l’agenda d’Azèle Mathieu, la responsable du cluster LifeTech: «le prochain grand projet est sans conteste l’organisation d’un hackathon avec Pzifer, les mutualités libres, Partena... notamment, en décembre 2017».
Pour le cluster, un tel événement est la poursuite en profondeur d’un travail de réseau. «Nous continuons à vouloir développer un écosystème unique et de qualité où les différents intervenants peuvent se rencontrer. Nous mettons aussi l’accent sur un accompagnement de qualité qui permet de résoudre des problèmes bien spécifiques (propriété intellectuelle, financement...).»
Un premier appel à projets a sélectionné 7 start-up dans l’innovation médicale.
L’aide pour ces projets provient pour 3 millions de la Région et pour la même somme des fonds européens Feder. Les sept startup sélectionnées sont Intuitim, Xelink-Communicare, MoveUp, Zebra Academy, FamiDesk, Awell et Kisano. «L'idée lorsque nous travaillons sur des projets est aussi de bien sécuriser les données des patients et de permettre à ces sociétés de se connecter au réseau santé bruxellois pour le dossier médical informatisé du patient.»
Après avoir notamment aidé Abrumet à se déployer, un travail de maillage s’intensifie avec les nombreuses universités et le réseau hospitalier extrêmement développé. «Nous devons encore mieux comprendre les défis des hôpitaux et des médecins pour développer des solutions utiles en partenariat avec eux.» Soutenu par une aide financière du Feder (Fonds européen de développement régional), lifetech.brussels poursuit son travail... même si dans la Belgique rien n’est simple. «On constate une concurrence entre les Régions: certaines sociétés sont aidées par nous au début, puis partent en Flandre ou en Wallonie. Pourtant, nous avons des atouts différents.»
Ultime paradoxe pour Azèle Mathieu: «on doit à la fois travailler avec les Régions pour les projets internationaux et être compétitif contre elles pour attirer les sociétés…»