La clinique André Renard a été victime d’une cyber-attaque et les urgences ont été envoyées en direction d’autres hôpitaux liégeois
En mai 2017, de nombreux hôpitaux anglais faisaient l’objet d’une cyber-attaque mondiale avec de nombreuses demandes de rançons à la clé. L’ampleur de l’agression était moindre dans la nuit de dimanche à lundi en province de Liège, mais elle a toutefois paralysé en partie la clinique André Renard à Herstal. Cette attaque serait partie d’Ukraine et aurait infecté le système informatique deux fois dans la nuit. La direction informatique a alors décidé de couper l'accès à tous ces services et logiciels. Rapidement, la décision a été prise, pour la sécurité et le bien-être des patients, de délocaliser les services des urgences vers d’autres hôpitaux. Par contre, les patients qui se rendaient à des rendez-vous en radiologie ou en biologique clinique ont pu être reçus. Par sécurité, la direction a mis en pace le plan Mash. Pour rappel, ce plan est destiné à organiser et réorienter toutes les activités de l'hôpital lorsqu 'il se trouve confronté à une situation d'exception que cela soit un acte terroriste ou une cyberattaque en passant par des accidents civils de grandes ampleurs.
Selon l’hôpital, les données personnelles n’ont pas été impactées par cette attaque. L’hôpital, à ce stade, ne comptait pas payer la rançon réclamée par les pirates pour qu’ils rendent l’accès à tous les systèmes endommagés. Alors que les soins de base ont pu être assurés tout au long de la journée, l’hôpital a décidé de porter plainte.
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