Le Comité de gestion de la Plate-forme eHealth s’est réuni mardi matin. Il détaille, dans une note que nous avons pu pu lire, comment les Business Continuity Plan (BCP) devront concerner tous les maillons de la chaîne pour garantir les services de base en cas d’indisponibilité.
Les problèmes informatiques minent le travail des prestataires de soins. Pourtant du côté du Comité de gestion de la Plate-forme eHealth on se veut rassurant dans une note. « De manière plus globale, nous travaillons à l’amélioration de notre communication entre tous les partenaires de l’eSanté. Les discussions entre les firmes de softwares, les techniciens du CIN et de eHealth, lors des récents problèmes en octobre et novembre, se sont déroulées dans un climat serein et constructif. » nous dit-on.
La volonté est de mettre en place des BCP ( Business Continuity Plan) efficaces. Ils doivent en effet garantir que les divers types de prestataires de soins puissent continuer à exécuter leurs tâches même lorsque certains services eSanté sont indisponibles. « La Plate-forme eHealth a listé sur base de l’input de certains acteurs concernés, les services les plus critiques par groupe-cible (pharmaciens, médecins généralistes, hôpitaux, infirmiers à domicile). De manière globale, des mesures sont prises pour garantir nos services de base en cas d’indisponibilité, notamment via des backups au sein d’un 3ème data center. »
Chacun son rôle
Au regard des incidents qui ont lieu en juillet au niveau de My Carenet (plateforme Nippin d’Atos) et en aout au niveau de Recip-e (serveurs Proximus), le Comité de gestion de la Plate-forme eHealth est clair : « Nous tenons à insister sur le fait que la mise en œuvre de solutions BCP au niveau d’eHealth même ne peut garantir à elles seules la continuité de services pour les prestataires. Il est donc essentiel que chaque partenaire, maillon de la chaine, prenne aussi les mesures BCP à son niveau. »
Du côté du CIN, Collège Intermutualiste National, il a été décidé d’accélérer la mise en place d’un troisième datacenter dans un environnement et sous une supervision entièrement différents de ceux des 2 datacenters existants pour supprimer les risques.
Les ordonnances
Du côté de Recip-e, une phase d’analyse d’un plan BCP a été entamée, notamment dans le cadre de la dématérialisation et de la migration de Proximus vers Smals. Pour rappel, la dématérialisation est prévue au 1/10/2020. Par ailleurs, pour améliorer, la consulation du SumEHR d’un patient, des mesures vont être prises pour garantir la disponibilité de la base de données des Sumehr. A propos de la disponibilité de la base de données des tarifications, les organismes assureurs estiment, pour leur part, « que l’application eTarif doit être considérée comme une aide et non pas comme une ressource indispensable. »
Les Ch. IV.
Au niveau Ch. IV, les médecins spécialistes souhaiteraient d’abord une simplification au niveau business des annexes à scanner dans le cadre des demandes d’accord Ch. IV. « Sur base de la liste des services critiques, la Plateforme eHealth va donc contacter les softs des hôpitaux et partenaires pour mettre en place les solutions BCP. » précise le comité.
Enfin, la plateforme eHealth a adressé un message à tous les softs de postes de garde et est en attente d’une réponse concernant leur planning d’implémentation et de testing/minilab.
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