La start-up liégeoise Cytomine, a participé au programme d’accélération MedTech. En compétition avec 16 autres start-up , son CEO Grégoire Vincke a pu démontrer toutes les qualités de son logiciel Cytomine qui offre des possibilités aux médecins et aux hôpitaux d'optimiser la consultation, la classification, le partage et l’annotation de grandes images médicales grâce à des algorithmes à apprentissage automatique.
La société Cytomine, au fil des mois, a rencontré de plus en plus d'acteurs intéressés par cette réflexion de «diagnostic automatique» et elle a pu conclure un partenariat avec trois hôpitaux en Belgique, en France et en Suisse.
Elle n'oublie évidemment pas l'importance de la relation avec le médecin: «Nous collaborons toujours avec des médecins pour l'élaboration de nos recherches tant à Liège, à Namur qu'à l'ULB. Nous avons besoin de leur expertise pour notre programme informatique «intelligent» d'analyse d'images de cellules et de tissus ainsi que pour l'aide à l'évaluation de nouveaux traitements» détaille son CEO Grégoire Vincke.
Les pathologistes intéressés
La société mène des recherches et des collaborations très spécifiques: «Notre travail avec les médecins pathologistes experts doit nous permettre d'être à la pointe dans la détection automatique des cellules anormales» ajoute-t-il.
La recherche entend atteindre, pour les médecins, une approche plus personnalisée de chaque patient atteint de cancer.
A présent, le prochain défi de l'entreprise est la bonne valorisation économique dans le secteur hospitalier notamment de son expertise.
«Ce secteur est intéressant pour nous. Nous travaillons sur le lien avec les entreprises qui sont actives dans les hôpitaux. Grâce à la réflexion menée dans le cadre du projet «MedTech», nous avons pu être plus efficace en la matière. Nous avons mieux compris le processus de subsides, de certifications, de commercialisation propre au secteur hospitalier. Nous allons pouvoir, grâce à tous ces échanges, optimiser notre approche. Dans un hôpital, le pathologiste n'est pas directement au contact du patient, mais avec notre logiciel il peut être plus efficient et en parler au médecin du patient après les résultats» conclut Grégoire Vincke qui poursuit donc pour l’instant le développement commercial avec son équipe.
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