Améliorer le système pour les médecins: pas de date précise

Les pharmaciens ont un module sur leurs softs qui leur permet en cas de panne de pouvoir quand même accéder aux services de MyCarenet (BCP). Pourquoi les médecins ne l’ont-ils pas?

Ce système, les médecins ne l’ont pas encore parce que la priorité a été donnée aux pharmaciens qui délivraient les médicaments et avaient besoin de vérifier l’assurabilité. Aujourd’hui, le tour des médecins est venu selon Frank Robben: «J’ai demandé aux association de pharmaciens et de médecins il y a un an ce qui devait fonctionner même en cas de panne. La plateforme eHealth dispose d’une procédure de secours ou Business Continuity Procedure (BCP) permettant aux pharmaciens de contrôler l’assurabilité du client, même en cas de perturbation des services de base de la plateforme eHealth. Tous les fournisseurs n’ont pas encore certifié leur logiciel pour la procédure de secours. Nous avons actuellement des réunions, pour les médecins, avec les fournisseurs de logiciels leur étant dédiés. L’information sur les BCPs est disponible et régulièrement actualisée sur le site https://www.status.ehealth.fgov.be/.»

Même si l’agenda précis de la mise en oeuvre des mesures n’est pas encore prévue, le dossier avance: «Il y aura un basculement comme pour les pharmaciens. Je ne vais pas faire d’effet d’annonce. Lorsqu’une étape sera franchie, je le communiquerai sur https://www.status.ehealth.fgov.be/ sous l’onglet BCPs. Aujourd’hui, nous vérifions avec les associations de médecins quels services externes de l’eSanté un médecin généraliste a besoin pour s’acquitter correctement de sa mission». 

Cela concernera au moins les points suivants: authentification lors de la connexion, consulter des documents électroniques dans les hôpitaux, consulter le statut vaccinal d’un patient, consulter le SumEHR d’un patient, créer une prescription, consulter l’état d’assurabilité d’un patient et le transfert électronique de l’attestation de soins donnés à la mutualité du patient. Du côté de l’association des logiciels BeMeSo on regrette «les problèmes liés à la disponibilité de l'environnement eHealth et des différents services et on insiste pour que les investissements nécessaires soient faits pour créer un environnement à 99,99%. Nous sommes prêts à coopérer avec toutes les initiatives qui représentent une amélioration structurelle», précise Frank Ponsaert, le porte-parole BeMeSo. Reste qu’à ce jour, il n’y a pas de date précise. Un mois, six mois... Une chose est certaine les médecins devront se montrer «patients».

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