L’application SafeLink, développée entre autres par les Réseaux Santé Wallon (RSW) et Bruxellois (RSB), a attiré quelque 1.800 MG. Pour mémoire, elle sert à monitorer à distance l’évolution d’un patient (supposé) Covid-19 à domicile.

Elaborée e.a. par les RSW et RSB avec l’aval scientifique du Collège de médecine générale, SafeLink s’appuie sur de l’automesure: le patient confiné est invité par SMS, en général deux fois par 24 heures, à rentrer des paramètres cliniques dans un questionnaire en ligne. Si son statut se dégrade, son MG est alerté. Il peut décider de la suite à donner, par exemple un adressage aux urgences.

C’est via le RSW ou RSB que le médecin se connecte à SafeLink. Un rapport spécifique SafeLink, structuré, accessible au patient et imprimable, apparait désormais également sur les serveurs de ces Réseaux régionaux. Il se met à jour quand de nouveaux paramètres sont encodés et analysés.

Depuis lancement, « quelque 1.800 médecins sont entrés dans l’application », recense-t-on au RSW. Si tous n’exploitent pas encore activement le système, il y a néanmoins 1.500 fiches patients qui ont été ouvertes – soit autant de malades, pour la plupart à risque, tenus à l’œil.

L’outil se révélera également précieux pour la « vague suivante » qui attend la première ligne, font observer ses concepteurs : la gestion des convalescents. Le médecin traitant peut très bien utiliser SafeLink aussi pour vérifier que des patients sortis de l’hôpital évoluent toujours favorablement.

Les Réseaux travaillent également sur l’articulation avec les urgences. Celles-ci pourraient implémenter SafeLink, où - en bref - des fonctionnalités à leur attention ont été ajoutées (permettre aux urgentistes de voir l’input du médecin de famille ou du centre de triage, admettre le patient, le « réattribuer » à son MG…). Le RSW a approché les différents hôpitaux du sud du pays et se tient actuellement à leur disposition pour expliquer l’intérêt du concept.

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