À partir du 1er février 2024, tous les enfants et les adolescents jusqu'à l'âge de 23 ans pourront bénéficier de soins psychologiques gratuits. C'est en tout cas la proposition du ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, qui sera soumise ce mercredi au Comité de l'assurance de l'Inami.
"Au moyen d'un investissement considérable et d'une réforme en profondeur, nous voulons que les enfants et les adolescents susceptibles de développer des problèmes psychologiques soient identifiés, soutenus et aidés beaucoup plus rapidement. Précisément pour éviter une aggravation de la situation", a expliqué le ministre.
La convention actuelle entre l'Inami et les 32 réseaux de soins de santé mentale arrivant à terme à la fin de cette année, une proposition sera soumise, ce mercredi, à son Comité de l'assurance en vue de prolonger cette convention et de débloquer un budget supplémentaire de 54 millions d'euros. Cette somme permettra de mettre l'accent sur la détection et l'intervention plus rapides en cas de problèmes alimentaires et de troubles alimentaires préoccupants; d'intensifier la coopération avec les médecins généralistes, les écoles, les CPMS, les maisons des jeunes pour les besoins de soins psychologiques et de supprimer le ticket modérateur pour les enfants et les ad olescents jusqu'à l'âge de 23 ans, selon le ministre.
"Le but de la réforme est de rendre les soins de santé mentale plus accessibles et d'en faire autant que possible des soins à bas seuil, locaux et proches de l'environnement de vie, d'apprentissage et de jeu des enfants et des adolescents. C'est pourquoi nous voulons que les psychologues et les orthopédagogues cliniciens travaillent en dehors de leur cabinet pour éviter les problèmes psychologiques à long terme", a encore indiqué Frank Vandenbroucke.