Davantage de candidates se sont inscrites à la seconde édition du concours d'entrée aux études en médecine et en dentisterie a exposé mercredi l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares). A 09h30, 4386 personnes étaient réunis au sein de Brussels Expo pour tenter d'obtenir leur sésame et accéder à des études en médecine ou en dentisterie. Avec une participation féminine majoritaire. 2911 femmes contre 1475 hommes.
L'Ares, en charge de l'organisation administrative de l'épreuve, a comptabilisé 5.205 inscriptions valables, dont 4.150 en médecine et 1.055 en dentisterie. Finalement 4386 personnes ont pris part à l’épreuve. On constate également une participation majoritairement féminine, avec 2911 femmes contre 1475 hommes. En termes de choix de filières, 3625 d’entre elles souhaitent poursuivre des études en médecine, tandis que 861 sont intéressées par la dentisterie. Notons également que 74 personnes ont bénéficié d’un aménagement raisonnable accordé par la commission médicale et le Jury dans une optique inclusive, principalement sous la forme de temps supplémentaire pour répondre aux questions.
L'an dernier, 3.164 candidats en médecine et 686 en dentisterie avaient présenté l'épreuve. Davantage de personnes tentent dès lors leur chance cette année. En 2023, c'était la première fois qu'un concours d'entrée était organisé, en lieu et place de l'examen instauré depuis 2017.
Désormais, il n'existe plus de critères de réussite ou d'exclusion. Pour être admis, il faut se classer en ordre utile, soit se positionner parmi les 1.520 meilleurs résultats. Si le mot "concours" a pu en effrayer certains l'an dernier, les étudiants semblent avoir repris confiance en leurs chances de réussite, a estimé Laurent Despy, administrateur de l'Ares.
Dans le détail, 1.346 places sont disponibles pour les études en médecine et 174 en dentisterie. Ce nombre a été fixé par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il tient compte du nombre de numéros Inami qui seront disponibles en fin de cursus, soit un quota de 929 numéros en médecine et 106 en dentisterie.
Pour M. Despy, le concours présente cet avantage de garantir aux admis de pouvoir exercer leur métier en fin de cursus et de disposer d'un numéro Inami. Là où l'examen d'entrée admettait toute personne satisfaisant aux critères de réussite, ce qui se traduisait par un nombre plus important d'étudiants admis que de numéros In ami disponibles.
Par ailleurs, un quota du nombre de non-résidents admis est fixé pour éviter que trop d'étudiants ne résidant pas en Belgique soient formés par les universités belges, pour ensuite exercer ailleurs. Ainsi, il ne peut y avoir plus de 15% d'étudiants non-résidents. Une fois ce quota atteint parmi les non-résidents admissibles, la sélection se poursuit au sein des résidents belges uniquement. Les inscriptions de cette année comptaient 1.916 personnes non-résidentes, soit 37% de l'ensemble des inscriptions.
Parmi les inscrits figurent 4.475 nouveaux candidats et 730 qui ont déjà passé l'épreuve mais retentent leur chance. Sur une période de cinq années académiques, il n'est autorisé de passer le concours que deux fois maximum.
L'épreuve comporte 80 questions à choix multiple, à points négatifs, portant sur six matières : quatre scientifiques (mathématiques, biologie, physique et chimie) et deux relatives aux capacités d'analyse de l'information et de communication des participants.
Pour éviter toute tentative de fraude, 420 surveillants sont déployés au sein de la salle d'examen, soit environ un pour 14 candidats. L'an dernier, seul un cas de fraude avait été avéré.
Les résultats individuels seront consultables en ligne par les candidates et candidats dès le vendredi 6 septembre 2024, et les attestations d’admission directement téléchargeables., a précisé l'Ares.
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