Les sportifs professionnels et amateurs qui pratiquent de l'exercice intensivement doivent planifier, par précaution, leur vaccination, que ce soit pour la première ou la deuxième dose, pendant une période calme et éviter tout effort intense pendant les cinq jours suivant l'injection. Telles sont les recommandations publiées vendredi par l'Association de médecine du sport flamande (SKA).
En effet, la vaccination contre le COVID-19 peut, dans de rares cas, avoir un impact négatif sur le cœur.
Certaines personnes récemment vaccinées avec un vaccin à ARN messager (Pfizer ou Moderna) développent, dans de rares cas, des anomalies cardiologiques, peut-être dues à une inflammation du cœur (péri ou myocardite). Ces anomalies apparaissent généralement trois à cinq jours après la vaccination, les personnes présentent généralement des symptômes comme des douleurs thoraciques, une fatigue extrême ou un essoufflement au repos, mais ce n'est pas systématique.
Même si un athlète récemment vacciné se sent bien, il vaut mieux qu'il évite l'effort par mesure de sécurité. Les deux premiers doivent être consacrés au repos. Au cours des trois jours suivants. Il est possible de faire du sport, mais les compétitions ou les entraînements intensifs ne sont pas recommandés, indique l'association professionnelle dans un communiqué de presse.
La SKA souligne qu'il s'agit d'un phénomène rare, qui concerne moins d'une personne vaccinée sur 100.000, majoritairement après la deuxième vaccination. La crainte de problèmes cardiaques ne devrait pas être une raison pour les athlètes de ne pas se faire vacciner. Le risque d'infection cardiaque dû au COVID-19 est en effet plus grand que celui, éventuel, lié à la vaccination.
Rien ne prouve que les athlètes soient plus à risque que les non-athlètes. La recommandation d'éviter toute activité physique intense dans les cinq jours suivant la vaccination s'applique également aux activités non sportives, comme les travaux physiques lourds.
Le SKA souligne que la science se pose encore de nombreuses questions sur l'impact éventuel de la vaccination sur la fonction cardiaque. Ce n'est pas parce qu'un athlète développe des problèmes cardiaques après avoir été vacciné que la vaccination en est à l'origine, les études à grande échelle font encore défaut.