La conférence interministérielle (CIM) Santé publique a convenu, hier, de réactiver le groupe de travail planchant sur le développement d’une solution numérique de recherche des contacts covid-19.
Les ministres de la Santé des différents niveaux de pouvoir assortissent ce projet de certaines conditions : tenir compte des recommandations internationales, s’appuyer sur les expérimentations à présent disponibles, s’entendre pour éviter la coexistence en Belgique de différentes applications, prévoir un système compatible avec ceux déployés dans les pays voisins.
Le cabinet de la ministre Morreale s'est réjoui de cet accord de coopération qui fixerait un cadre légal concernant la protection des données, à la fois pour le tracing manuel et pour une éventuelle application.
"Maintenant qu'on a une base légale, on va pouvoir avancer", via un groupe de travail interfédéral, précise-t-on au cabinet de la ministre Morreale.
En commission du parlement wallon, mardi, cette dernière avait affirmé qu'"aucune décision n'avait encore été prise concernant le lancement éventuel d'une application numérique, la Wallonie attendant toujours un cadre juridique solide" qui réponde aux remarques du Conseil d'État et de l'Autorité de protection des données.
Le déploiement des systèmes de suivi des contacts et l'opérationnalisation de la stratégie de test sont en premier lieu supervisés par le Comité interfédéral "Testing & Tracing". La CIM a accueilli Karine Moykens, secrétaire générale du Département flamand du Bien-Être, de la Santé Publique et des Familles, en tant que nouvelle présidente du comité et qui remplacera Emmanuel André qui avait démissionné de ses fonctions début juin.
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