Les différents groupes parlementaires de la Chambre se sont accordés mercredi afin de créer un groupe de travail destiné à mettre en oeuvre un "Fonds blouses blanches", prévu par un amendement du PTB à la loi sur les douzièmes provisoires votée la semaine passée en plénière.
Il incombe au parlement de réaliser cette disposition dont le but est d'améliorer les conditions de travail du personnel infirmier. Sur base annuelle, le fonds devrait représenter environ 400 millions d'euros
Ces moyens supplémentaires ne peuvent toutefois être dégagés en l'absence de base légale. Mercredi, les commissions compétentes de la Chambre se penchaient pour la première fois sur la question.
Quatre groupes avaient déjà élaboré des propositions. Ecolo-Groen, le sp.a et le PTB suggèrent que les moyens du "Fonds blouses blanches" soient affectés à leur objectif par le biais du Fonds Maribel social, qui vise en particulier à promouvoir l'emploi dans le secteur non-marchand en intervenant sur les coûts salariaux.
Le PS a pour sa part déposé une proposition défendant la création d'un fonds qui pourrait être alimenté par une taxe sur les comptes-titres réhabilitée et une contribution des assurances-groupe.
Tous les groupes à la Chambre s'entendaient mercredi sur l'importance de dégager une solution opérationnelle aussi rapidement que possible.
La ministre de la Santé, Maggie De Block (Open Vld), et son collègue au Budget, David Clarinval (MR), ont eux souligné qu'il convenait de veiller à établir une répartition des moyens entre les hôpitaux publics, privés, et éventuellement les infirmières à domicile. Les parlementaires devront en outre déterminer dans quelle mesure et quel délai ils impliqueront les partenaires sociaux dans leurs travaux.
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