Vooruit souhaite mettre fin au don de sperme anonyme. Le parti appelle les hommes qui ont fait des dons dans le passé à renoncer à leur anonymat.
Cet appel est une réponse à l'affaire du gynécologue à qui le tribunal de Bruges a ordonné de fournir son ADN parce qu'il est soupçonné d'avoir inséminé une femme avec son propre sperme dans les années 1980. Pour mettre fin à ces pratiques de fertilité douteuses du passé, une loi sur la procréation médicalement assistée a été introduite en 2007, mais à ce moment-là, le don anonyme a été choisi comme méthode standard. Cela a laissé de nombreux enfants issus de dons avec des questions sur leur origine, explique Freya Van den Bossche, membre du parlement flamand pour Vooruit.
Les socialistes flamands veulent donc abolir le don de sperme anonyme. "Il doit être possible pour les parents désirants, qui ne peuvent pas avoir d'enfants par eux-mêmes, de fonder une famille via un don de sperme ou d'ovocytes. Mais nous ne devons pas perdre de vue l'intérêt de l'enfant lui-même. (...) Connaître ses origines est un droit humain. Cela est inscrit dans la Convention européenne des droits de l'homme."
Van den Bossche appelle les donneurs anonymes à se manifester volontairement au centre de filiation. Là, ils peuvent fournir leur ADN afin que les enfants issus de dons qui recherchent leurs origines puissent trouver une correspondance. Pour que tout cela se déroule bien, le centre de filiation, qui est confronté à de longs délais d'attente, doit recevoir plus de ressources, estime-t-elle.
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