Près d'une entreprise de soins de santé sur cinq occupe des travailleurs en flexi-job

Près de deux ans après leur introduction dans le secteur des soins de santé, les flexi-jobs sont utilisés par 17% des employeurs du secteur, selon une enquête publiée mercredi par le prestataire de services RH Acerta Consult.

Depuis le 1er janvier 2023, le gouvernement fédéral autorise les flexi-jobs au sein de la CP 330. Ces travailleurs n'endossent pas de tâches de soins telles que les soins médicaux aux patients, mais des tâches non liées aux soins, comme l'accueil, la comptabilité, l'entretien des bâtiments, etc. 

D'après l'enquête, basée sur les chiffres de plus de 1.300 employeurs et 61.000 travailleurs et travailleuses, les flexi-jobs représentent 4% du personnel des établissements qui y ont recours, ce qui représente l'équivalent de 1,9% en termes d'équivalents temps plein (ETP), soit près d'un ETP sur 50. 

Dans le secteur de la santé, les flexi-jobs sont majoritairement occupés par des femmes (80,7%) travaillant déjà comme employées (82,8%) dans leur activité principale. Si toutes les tranches d'âge à partir de 26 ans sont concernées, la présence des pensionnés est particulièrement "frappante" puisqu'ils représentent près d'un tiers (29,53%) des flexi-jobbers, observe Acerta.

Par ailleurs, le statut privilégié temporaire accordé aux pensionnés du secteur de la santé pendant la pandémie de Covid-19 a pris fin le 30 septembre dernier. Ce dispositif, qui offrait des avantages fiscaux et parafiscaux, concernait environ 1% des pensionnés actifs dans le secteur entre janvier 2022 et août 2024, chiffre Acerta.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.