Le Cartel (dont fait partie le GBO) a écrit à la médico-mut pour partager son inquiétude face à l’érosion continue des moyens des syndicats. Une préoccupation partagée par l’Absym qui craint que cela grève leur bon fonctionnement et qui suspecte que la sortie récente de Dr Block sur la représentativité des syndicats n'était peut être pas fortuite ...
De par le partage d’une enveloppe non revue avec le dernier venu (AADM) et la fonte du financement lié au nombre de voix (maigre participation aux élections médicales de juin dernier), les moyens des syndicats ont fondu, contextualise le Dr Bauval (GBO). « Cette évolution risque d’avoir des répercussions sur la quantité et la qualité du travail que peuvent fournir les représentants des médecins. Peut-être les syndicats devront-ils à l’avenir réduire leur présence en séance, se limiter aux réunions les plus déterminantes. Cela peut nuire au bon fonctionnement de la concertation. Jo De Cock, qui rencontre Maggie De Block la semaine prochaine, a promis d’aborder la problématique. »
Jacques De Toeuf, pour l’ABSyM, partage la même préoccupation mais nourrit peu d’espoirs sur le fait qu’en affaires courantes, la ministre de la Santé se penche réellement sur une révision de l’arrêté de financement. D’après le président, Marc Moens, sans ajustement, le faible taux de participation aux élections va « coûter » 300.000 €, ensemble, aux trois syndicats.
Finalement, les récentes déclarations de la ministre dans la presse flamande sur la faible représentativité des syndicats de médecins n’étaient peut-être pas fortuites, des consultations étant prévues la semaine prochaine pour discuter des moyens à leur donner.
La conclusion - provisoire ? - de tout ceci, c’est que la défense professionnelle ne peut qu’inviter les médecins à (ne pas oublier de) cotiser.
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Ceci est inadmissible ! On avait dit #votez mais bientôt c’est #bloquez !
— Gilbert Bejjani (@drbejj) 7 février 2019
En effet tres inquietant. Tout le monde s’insurge des reseaux, faibles variabilité, debat supplements honoraires ... mais abscence de soutien syndicale. Effrayant. C’est se tirer une balle dans le pied.
— Sam Ward (@dr_wardsam) 7 février 2019
C’est plus qu’inquiétant! Les syndicats sont nécessaires , même si leur action n’est pas magique , même si les médecins sont parfois découragés : essayez de voir ce que ça donnerait sans syndicats! Catastrophe pour le corps médical mais aussi pour les patients! 1/2
— depuydt caroline (@DepuydtCaroline) 7 février 2019
En plus la plupart du budget est utilisé pour engager du personnel qualifié (juristes etc.) et pour frais de fonctionnement.les médecins impliqués dans la défense syndicale le sont pour la plupart à titre bénévole ou presque (jeton de présence 2h réunion inami =12 euros brut.)
— depuydt caroline (@DepuydtCaroline) 7 février 2019
Idem pour les patients qui participent aux réunions INAMI ! Ils viennent en qualités de patients-experts / représentants d'associations mais en réalité, ils craignent d'être confrontés aux effets désastreux d'un jetons de présence sur leurs allocations de remplacement de revenus
— Scanu Lucio (@Scanulucio) 7 février 2019