Dès le 1er octobre, les infirmiers à domicile seront obligés de vérifier la carte d'identité de leurs patients, à chaque geste médical posé. La Fédération de l'Aide et des Soins à Domicile ASBL (FASD) déplore un manque d'information et de préparation, dans Le Soir mardi. "A partir d'un certain âge, les patients sont nombreux à ne plus avoir leurs documents à la maison. Régulièrement, ce sont les enfants qui l'ont, notamment pour acheter plus facilement leurs médicaments à la pharmacie", remarque Edgard Peters, directeur Soins infirmiers de la Fédération de l'Aide et des Soins à Domicile ASBL (FASD). Il affirme en outre avoir obtenu des retours au sujet de logiciels qui ne sont pas encore prêts. "Les inquiétudes sont donc nombreuses concernant le risque de ne pas pouvoir facturer et donc de ne pas recevoir d'honoraires. C'est assez alarmant quand on sait qu'il reste moins de quinze jours avant la mise en application". Les infirmiers pointent aussi le manque d'information, notamment au sujet de la facturation. "Si proche de l'échéance, on pourrait s'attendre à ce que la ministre de la Santé ou les organismes assureurs préviennent la population", ajoute-t-il. La ministre de la Santé, Maggie De Block (Open-VLD), insiste toutefois qu'il s'agit bien d'une "simplification administrative". |
Derniers commentaires
Charles KARIGER
19 septembre 2017Hé! Ho! Rien d'anormal à cela! Il appartient à tous les PP, les Prrrraticiens Prrrofessionnels, de fliquer leurs Patients. c'est comme ça. Point barre. Et à leurs propres frais, s'il vous plaît. Et les Zoas (les OA s) ne verront pas leurs dotations rabotées à la suite de ce transfert de charges.
Obéissez et dites merci.