Les hommes qui partent aujourd'hui à la pension après 42 ans de carrière ont travaillé, en moyenne, 28 ans seulement. 14 autres années, sur une telle carrière de 42 ans, correspondent à des périodes de chômage, de maladie, de prépension, etc, qui ouvrent malgré tout des droits à la pension. Le calcul, sur base de chiffres publiés lundi par le syndicat socialiste FGTB, est rapporté mardi par les journaux L'Echo et De Tijd. Pour les femmes, le même calcul donne une moyenne de 23,1 ans de travail effectif sur une carrière de 36,6 ans, dont 37% correspond donc à des périodes de chômage, maladie ou autres. La réforme voulue par le gouvernement Michel vise précisément à donner plus de poids aux périodes de travail qu'aux périodes d'inactivité dans le calcul de la pension. Ce qui n'empêche pas la FGTB de dénoncer des coups de canif dans le contrat social, notent les quotidiens. |