Quelque 350 personnes, selon les syndicats, ont exprimé leur colère lundi matin face au siège de l'association faitière Iris, à Saint-Gilles, qui fédère les hôpitaux publics bruxellois. Le personnel de ceux-ci est en grève depuis dimanche soir pour protester contre ses conditions de travail et de rémunération. Une délégation syndicale devait rencontrer la direction à 09h30.
«Ce n'est pas notre ultime moyen de pression, mais il est certain que nous en avons assez. L'action de ce lundi doit permettre d'ouvrir des négociations», a affirmé le secrétaire régional bruxellois de la CSC Services publics, Benoit Lambotte.
Une réunion du «Comité C Iris», un comité de concertation entre les représentants syndicaux et ceux du conseil d'administration de la faitière, dont son président Renaud Witmeur (étiqueté PS), était prévue à 09h30.
Les syndicats plaident pour une revalorisation barémique, la possibilité de mettre en place des réductions du temps de travail, un second pilier de pensions pour les contractuels ainsi qu'un remboursement complet des frais de transport.
«Nos revendications sont connues depuis longtemps. Maintenant il est temps que la direction montre son engagement», a ajouté Benoit Lambotte.
La grève de 24h00, entamée dimanche soir à 20h00, devait ralentir les activités des hôpitaux concernés, soit le CHU Brugmann, le CHU Saint-Pierre, l'Institut Bordet, l'hôpital des enfants Reine Fabiola (Huderf) et les Hôpitaux Iris Sud (Baron Lambert, Etterbeek-Ixelles, Bracops et Molière-Longchamp). Si le mouvement de grogne devait être bien suivi, selon les syndicats, la direction n'a pas souhaité le confirmer.
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