«Nous sommes contents par rapport aux élections de 2018. La participation est meilleure. Il y a une percée du Cartel en médecine spécialisée. Nous sommes passés de 11% à 17% », explique Ahmed Goubella, président du MoDeS-Cartel.  «La victoire au niveau de la participation aux élections médicales, qui passe de 24% à 35%, est un travail collectif des syndicats et de la presse spécialisée.»

«Nous voulons remercier les collègues des autres syndicats pour les débats constructifs et apaisés qui ont eu lieu durant les élections», ajoute le Dr Goubela. «Ceux qui ont voté pour nous ont adressé un message fort vers l’exécutif pour montrer que la profession médicale veut peser sur son avenir.»

«En tant que président du MoDeS, je suis satisfait que l’audience du MoDeS Cartel a augmenté en visibilité et en voix. En passant de 11% à presque 17%, nous avons plus que doublé en chiffres absolus le nombre de votants», ajoute le Dr Goubella.

«Nous avons fait une superbe campagne. Nous avons beaucoup travaillé pour le MoDeS et pour avoir une augmentation du taux de participation. Nous avons rencontré de nombreux médecins qui ne savaient pas qu’il y avait des élections», réagit le Dr Elisa Kottos. «Pour le MoDeS, nous avons augmenté le nombre de cotisants. Nos cafés-débats ont très bien fonctionné. Nous avons fait une campagne à notre image: simple et de proximité.» 

«Nous avons recontré de nombreux présidents des Conseils médicaux en les invitant à voter, pas spécialisement pour nous. Nous avons aussi été dans de nombreux services pour expliquer les enjeux des élections. Nous comptons défendre le programme et les dossiers qui nous sont chers lors de tables rondes qui seront bientôt organisées», avance le Dr Goubella.

«Nous ne sommes pas déçus des résultats du Cartel parce qu’il y a une plus grande participation et que le changement commence à s’opérer. Nous allons poursuivre le travail pour renforcer la marque Cartel », souligne Ahmed Goubella. «Il y a encore 65% de non-votants, donc notre travail de sensibilisation ne se termine pas au niveau de notre syndicat. Les autorités, dont l’Inami, doivent communiquer sur notre travail et donner les moyens aux syndicats médicaux pour le faire.»

Bonne nouvelle pour les syndicats, le budget global des subsides alloués à ces structures va augmenter puisqu’il est lié au nombre de votants.

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