Les robots en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie sont de plus en plus présents dans les soins de santé. Même au Parlement wallon, le sujet est évoqué. Le député PS, Serdar Kiliac est content de voir la Belgique investir dans ce secteur : « La petite société belge « Zora Bots » connait un beau succès. A Hasselt, une clinique comptant six départements de gériatrie possède son propre robot de soins. » Selon lui, 100 hôpitaux et centres de soins en Belgique ainsi que dans 100 autres centres en Europe en possèdent.
Le ministre wallon de la santé, Maxime Prévot, de son côté, se veut prudent : « Le déficit en données objectives et de qualité ne permet pas à l’heure actuelle de mesurer l’impact effectif que les robots-assistants ont dans la démarche de soins.» Le Centre fédéral d’expertise de Soins de Santé n’apporte pas non plus, selon lui, d’évaluation claire quant à l’impact thérapeutique que Zora peut avoir sur l’amélioration de l’état de santé de patients ou de résidents confrontés au robot.
Il reconnaît que « Zora permet d’assister ou de libérer les thérapeutes et le personnel de soins dans leurs pratiques spécifiques. Notamment auprès des enfants qui présentent un Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) ou un trouble autistique. Il est également renseigné pour son utilité dans la motivation des aînés et des enfants pour la pratique de la gymnastique dans le cadre de revalidation fonctionnelle ou d’ergothérapie. » L’emploi de Zora est aussi mis en avant, selon lui, pour son effet en matière de travaux sur la détection de l’épilepsie, de stimulation neurologique et mémorielle des aînés ou en termes de réadaptation pédiatrique. « Actuellement, il y a, en Wallonie au moins trois Zora et un robot Pepper au CHR La Citadelle et au moins un Pepper au CHU de Liège qui relève, quant à lui, de la Fédération Wallonie-Bruxelles » conclut le ministre.
Rappelons qu'un petit robot humanoïde tel que Zora peut coûter jusqu'à 12.000 euros. Tout celà dépend aussi de la programmation souhaitée.
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