Les fonctionnaires écartés pour cause de maladies liées aux stress sont souvent sujets aux rechutes, ressort-il mercredi des chiffres de Medex, le service d'information sur les absences au sein de la fonction publique. La ministre compétente, Petra De Sutter, annonce une enveloppe annuelle supplémentaire d'un million d'euros pour améliorer le bien-être mental au travail.
Sur les 8.108 fonctionnaires touchés en 2017 par un problème lié au stress, seuls 27,9% n'ont pas fait de rechute. Ce qui signifie que 72,1% ont encore été au moins une fois absents pour une affection similaire entre 2018 et 2021. Dix pour cent des travailleurs concernés ont même dû s'absenter au moins une fois chaque an née.
Avec ce nouvel investissement, la ministre de la Fonction publique veut qu'une véritable politique de bien-être psychique au travail soit développée. L'attention pour cette problématique doit être explicitement exigée des supérieurs hiérarchiques, qui doivent pour cela être soutenus et accompagnés, souligne Mme De Sutter.
Dans ce cadre, les organisations fédérales seront amenées à recenser les risques pour la santé mentale encourus par leurs travailleurs afin d'oeuvrer à une amélioration de la situation, ajoute encore la ministre.
Les investissements dans les "coachs de carrière" et les "disability managers" - pour aider au maintien ou au retour d'une personne en incapacité de travail - se poursuivent dans le même temps, rappelle Mme De Sutter.