L'administrateur général de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS), Xavier De Cuyper, a déclaré mercredi, en réponse aux informations diffusées par les médias, qu'il avait "une totale confiance dans ses équipes". Dans les articles des hebdomadaires Knack et Le Vif, le directeur général de l'AFMPS, Hugues Malonne, était discrédité.
Selon Knack, le directeur général de l'AFPMS, Hugues Malonne, a peut-être dépassé les limites dans un accord de plus d'un million avec une entreprise italienne pour des tests sérologiques Covid-19. Il semble que les tests de validation ont été men&eacut e;s en Belgique par un laboratoire dirigé par sa compagne, faisant craindre un conflit d'intérêt, rapporte l'hebdomadaire mardi.
"Les critiques parues dans la presse seront analysées et la lumière sera faite sur la façon dont les tests ont été validés et commercialisés", a annoncé l'administrateur général, Xavier De Cuyper, dans un commentaire sur le site web de l'agence. "Si une erreur a été commise, les mesures nécessaires seront prises."
Il ajoute "que toutes les équipes de l'AFMPS ont travaillé sans relâche depuis le début de la crise COVID-19, dans des conditions intenses et difficiles, dans le seul but de garantir la meilleure prise en charge possible des patients en Belgique".
Selon Knack, l'AFMPS a signé en avril un contrat avec la société italienne DiaSorin pour la livraison d'un million de kits de tests sérologiques. L'agence a confié la validation de ces kits au laboratoire du groupe Hôpitaux Iris Sud. Or il s'avère que la directrice adjointe, Marie Tré-Hardy, est la partenaire d'Hugues Malonne.
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