L'un des négociateurs principaux de Vooruit, Frank Vandenbroucke, appelle ses collègues à "négocier sept jours sur sept et du matin jusqu'au soir sur les réformes socio-économiques". "Il est temps que nous nous mettions autour d'une table pour parler de l'ensemble", a-t-il lancé.

Le ministre de la Santé a fait cette déclaration avant d'être reçu par le formateur Bart De Wever pour un nouvel entretien bilatéral. Ce week-end, l'avancée attendue dans les négociations n'a pas eu lieu. Le cadre budgétaire et les réformes à mener en matière de fiscalité, pensions et emploi restent en rade alors que le président de la N-VA est attendu mar di chez le Roi pour un nouveau rapport de sa mission. 

Dès dimanche soir, dans l'entourage de plusieurs négociateurs, l'on s'interrogeait sur la méthode de travail du formateur, en particulier sa volonté de résoudre la question budgétaire avant d'entamer les réformes socio-économiques. Or, soulignait-on, au vu de l'importance des montants et des effets des mesures qui seront prises, il est difficile de ne pas avancer dans les deux domaines en même temps.

M. Vandenbroucke a exprimé publiquement ces griefs. "Toutes les questions qui sont devant nous, les problèmes sociaux, économiques et budgétaires importants, doivent être mis sur la table ensemble maintenant et nous voulons négocier cela sept jours sur sept, du matin au soir, avec tous les partis autour de la table. Nous devons vraiment aller de l'avant maintenant", a-t-il réclamé. "On nous a invité à nous plonger dans les textes la semaine dernière, mais nous n'avons pas encore eu vraiment de discussion, nous avons seulement pu poser quelques questions. (...) Il est temps que nous nous asseyions autour d'une table pour discuter de tout cela".

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