Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé jeudi en première lecture le nombre d'étudiants qui seront admissibles aux études de médecine à l'issue de la toute première édition du concours d'entrée prévue le 25 août prochain.
Il sera de 1.366 étudiants pour les études de médecine et de 177 étudiants pour la dentisterie, soit un total de 1.543 admissibles.
Pour mémoire, l'an dernier, seuls 869 jeunes avaient réussi l'examen d'entrée.
«Davantage d'étudiants vont pouvoir se lancer dans les études de médecine et ils seront assurés de pouvoir exercer leur métier au terme d'une formation de qualité", a commenté jeudi la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR).
En février 2022, après des décennies de vives tensions sur le dossier des numéros Inami, le gouvernement fédéral et la FWB avaient trouvé un terrain d'entente.
En échange d'un relèvement des quotas pour les futurs médecins francophones, la Fédération a accepté de transformer l'examen d'entrée qu'elle organisait depuis 2017 en concours d'entrée, avec désormais un nombre prédéterminé d'étudiants reçus.
Pour les étudiants francophones qui entameront cette année des études de médecine, le Fédéral a prévu 929 numéros Inami pour la filière de médecine, et 106 pour celle de dentisterie.
Plus élevé que le nombre de quotas prévus, le nombre d'admissibles tient en réalité compte d'un "taux de déperdition", c'est-à-dire d'un nombre estimé d'étudiants qui ne s'inscriront finalement pas dans ces études, qui ne les finiront pas, ou qui ne poursuivront pas en Belgique une formation conduisant à un titre professionnel particulier.
Les inscriptions pour le concours d'entrée sont ouvertes jusqu'au 15 juillet prochain. Celles-ci se font exclusivement en ligne via le site Mesetudes.be/concoursmd.
Le nombre de candidats non-résidents admis a lui été réduit à 15% du nombre total d'admissibles, contre 30% jusqu'ici.
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Jean D'Haens
20 juin 2023Il serait temps de supprimer ce numerus clausus déguisé, la situation pour trouver des généralistes devient de plus en plus insupportable.
Professeur émérite Jean D’Haens