Le ministre wallon de la Santé Yves Coppieters (Les Engagés) ne pense pas que l'erreur survenue dans la conservation des échantillons sanguins effectués début 2024 à Chièvres, Ronquières et Nandrin pour mesurer le taux de présence de PFAS dans le sang soit imputable à la majorité wallonne sortante. Les nouveaux prélèvements devraient pouvoir être effectués d'ici trois semaines, a-t-il indiqué mardi matin sur La Première (RTBF).
L'Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) a constaté des erreurs dans les résultats des dosages de PFAS dans les prélèvements sanguins effectués début 2024 à Chièvres, Ronquières et Nandrin a confirmé le ministre wallon de la Santé. Certaines personnes en dessous du seuil des 20 g/l (microgramme/litre) pourraient en réalité le dépasser. Au-dessus de ce seuil, un risque accru d'effets indésirables existe.
M. Coppieters a également confirmé l'existence d'un problème technique dans la conservation des échantillons. Cela concerne les 2.100 personnes qui ont subi le test dans ces communes.
Le ministre a insisté sur sa volonté de transparence dans le dossier. Il a affirmé avoir reçu les résultats vendredi soir. Le week-end a été mis à profit pour analyser les données.
Yves Coppieters se refuse d'incriminer l'ancienne majorité wallonne. "Je ne pense pas que ce soit imputable à l'ancienne majorité. Il y a une erreur technique au niveau d'un laboratoire. Le temps n'est pas à la polémique", a-t-il commenté à ce propos.
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