L'an dernier, 524 patients atteints d'un cancer ont fait usage de l'«oncofreezing», a indiqué le cabinet de la ministre de la Santé Publique Maggie De Block par communiqué. La méthode est entièrement remboursée depuis 2017 à certains patients, ce qui leur permet d'envisager d'avoir un enfant après leur traitement.
L'oncofreezing est pratiqué principalement pour les patients jeunes qui doivent subir un traitement lourd pouvant altérer leur fertilité. Du matériel génétique reproductif est prélevé, congelé et conservé afin d'être utilisé ultérieurement.
Sans remboursement, l'oncofreezing de sperme, de tissus testiculaires ou ovariens coûte plus de 1.300 euros. Il s'élève à 3.500 euros pour les ovocytes.
C'est ainsi 177 femmes et 347 hommes qui ont fait congeler leur matériel reproductif, selon les chiffres de l'Inami. 73 d'entre eux étaient âgés de moins de 16 ans.
Il s'agit de patients atteints d'un cancer qui ont dû subir une chimiothérapie, une radiothérapie, une chirurgie ou une combinaison de ces traitements. La plupart d'entre eux étaient atteints d'affections hématologiques malignes, comme la leucémie ou un lymphome. Les cancers du sein et des testicules étaient d'autres affections courantes.
Un montant de 4 millions d'euros par an a dès lors été affecté par la ministre de la Santé publique pour cette mesure.