Depuis deux ans, à l’initiative d’Alexander De Croo, ministre, à l’époque, de l’Agenda numérique, un groupe d’experts s’investit dans la réflexion du développement de l’intelligence artificielle (IA) en Belgique. «AI4Belgium» naissait. Un volet santé de ce projet a été lancé: «AI4Health».

L’intelligence artificielle est un défi important pour le développement de la santé numérique. L’IA est déjà présente dans le monde de la santé et fait de plus en plus son entrée dans les services hospitaliers.

Mais comment les médecins, les gestionnaires, la direction informatique ou autres responsables hospitaliers la perçoivent-ils? Quelles sont leurs attentes, leurs craintes? Ont-ils déjà mis en œuvre des dispositifs d’IA dans leurs établissements?

Ce sont quelques questions auxquelles l’organisation AI4Belgium en collaboration avec Le Spécialiste et avec le support du cabinet EY demandait aux médecins, aux responsables hospitaliers de répondre.

Une grande majorité des hôpitaux ont répondu.

Les réponses vont permettre d’établir le premier baromètre de l’IA dans les hôpitaux belges. Il présentera un état des lieux objectif, fournira une synthèse de la perception, des besoins et des souhaits exprimés par les acteurs de terrain.

Il viendra compléter les travaux déjà engagés par AI4Belgium et constituera une étape fondamentale et indispensable dans la définition d’une stratégie et l’élaboration d’un plan d’action spécifique au développement de l’intelligence artificielle dans le secteur de la santé.

Enseignant l’intelligence artificielle à l’UMons, à l’ULB et la physiologie à Lausanne, médecin et expert en intelligence artificielle dans le domaine de la santé à l’ULB, le Pr Dr Giovanni Briganti, qui dirige AI4Belgium, est à la base de ce projet: «Ma volonté est de créer des ponts entre les médecins, les hôpitaux et les entreprises. Chacun doit mieux comprendre les défis des autres. Aujourd’hui, Il y a des gros problèmes avec des solutions qui ne sont pas assez robustes pour la pratique clinique. Il est donc temps d’améliorer l’écoute entre les acteurs pour optimaliser la technologie. L’IA a tellement de potentiel pour améliorer la qualité des soins pour le patient, du travail pour le médecin, et les processus pour l’hôpital».

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